À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le conte Quand Zombie bat sa femme s’inscrit comme une allégorie forte destinée à questionner la violence conjugale, les rapports de domination et la responsabilité individuelle, même dans les univers les plus imaginaires.
En choisissant l’univers des zombies et du surnaturel, le récit met à distance la réalité pour mieux la faire réfléchir. Le zombie, figure de l’être déshumanisé, représente celui qui agit sans conscience, prisonnier de ses pulsions et de ses peurs. Sa femme, Lina, incarne quant à elle les femmes qui, trop souvent, subissent en silence des violences invisibles, psychologiques ou symboliques, dont les effets sont profonds et durables.
Présenté lors de la Journée de la femme, ce conte rappelle que :
Le recours au fantastique permet d’aborder un sujet grave sans le banaliser, en soulignant que la véritable monstruosité n’est pas dans l’apparence, mais dans les actes. À travers le parcours du zombie confronté à son reflet, le conte invite à reconnaître les mécanismes de la violence pour mieux les déconstruire.
Ainsi, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, ce récit devient un outil de sensibilisation :
il honore la parole des femmes, affirme leur dignité, et rappelle que le respect et l’égalité sont les seules voies possibles vers une société plus humaine — pour les vivants comme pour les morts.
