Duo composé de Daniele Lemieux et Brian Edgar. La musique a toujours occupé une grande place dans leurs vies; C’est grâce à elle qu’ils ont fait connaissance alors qu’ils habitaient tous deux à Halifax, faisant du bénévolat dans un café qui produisait des spectacles. Brian jouait dans différents ensembles de musique « jug band » et Jitterbugswing était à l’époque composé de Brian et d’un chanteur/ joueur d’harmonica. Daniele avait déjà le béguin pour l’Anglais à la tête rousse et lorsqu’elle l’a entendu jouer du « slide guitar », elle a figé sur place. C’était en 1980. Elle a toujours le béguin pour l’Anglais à la tête maintenant blanche et son « slide guitar » l’étonne encore. Nous sommes venus à Montréal en 1983.
Jitterbugswing sous sa présente formation a vu le jour en 1988, après un hiver à la campagne à apprendre un début de répertoire. Jitterbug Swing tire son nom d’une pièce de Bukka White enregistrée dans les années 20. À l’époque tous les artistes de Blues locaux et occasionnellement américains jouaient chez G Sharp sur le boulevard Saint-Laurent. La revue « Blues Local » leur a donné un sacré coup de pouce pour les engagements et Bob Harrison qui organisait le Festival de Blues de Montréal au Grand Café et d’autres bars du Quartier Latin. Ils ont pris part aux événements organisés par Bob pendant de nombreuses années.
Dans les années 90. ils ont fait leurs dents chez Coco à Val David et le Zénobe à Trois-Rivières. Ils ont aussi été impliqués dans les radios communautaires à Montréal dont CIBL, CKUT, et Radio Centreville. Ils ont participé aux Festiblues de Sherbrooke, Trois-Rivières et Tremblant. Nous y retournerons pendant plusieurs années. Ils avons rencontré Dan Behrman sur la Rue Prince Arthur à son arrivée à Montréal, et en 1999 qui les a invité a participé au Festival International de Jazz de Montréal. Ils y sont retourné à trois autres reprises. La rue a commencé par être un endroit où répéter son répertoire, rencontrer des gens, faire des contacts. Il eut un temps où c’était beaucoup plus rentable de jouer sur la rue qu’ailleurs. Et pourtant, au même titre que les festivals et les salles de spectacles, c’est l’endroit qui leur a été le plus cher.